Les négociations pour sortir du plastique, pardon pour réduire la production de plastiques ou de polymères, sont quasi au point mort à cause de profonds désaccords entre les pays. Inutile de préciser que les pays producteurs de pétrole, dont le Canada, sont réticents, pour employer un euphémisme. Mais au fait, est-ce que le plastique peut être détrôné?
Si je devais choisir un seul mot qui décrive l'accès aux soins de santé, ce serait le mot attente. C'est aux 10 300 médecins de famille du Québec que le gouvernement actuel confie la tâche d'améliorer l'accessibilité, peut-être parce que ça lui procure un bouc émissaire? Mais au fond, si c'était plutôt la conception même de ce qui doit favoriser une meilleure accessibilité aux soins de santé qui posait problème?
Fondée en décembre 2011, la clinique d'infirmières SABSA reçoit des clientèles marginales depuis lors, tout en devant faire des pieds et des mains pour maintenir son financement, nous informent les médias. SABSA ne cadre pas dans le programme de financement des cliniques infirmières. Est-ce que ce ne serait pas plutôt les clientèles marginales qui ne cadrent pas dans l'offre de services en santé?
En quoi l’endettement influence les inégalités au Québec et plus particulièrement les inégalités sociales de santé ? C'est la question que fouillent Geoffroy Boucher et Sandy Torres de l'Observatoire québécois des inégalités dans une note d’analyse qui vient tout juste de sortir. L'occasion de réfléchir sur ce que la généralisation croissante du recours au crédit a eu comme impact sur les personnes vivant avec peu de moyens.
Plusieurs résidences privées pour personnes âgées (RPA) ont fait faillite au Québec. Pourtant, le ministre des Finances du Québec va injecter un demi-milliard de dollars par année sur les sept prochaines années, au lieu de revoir ce modèle qui prend l’eau. Pire, il donne si peu pour l’aide à domicile qu’on se demande si son objectif ne serait pas d’inciter les personnes plus âgées comme moi à vivre en RPA.
Quand j’ai vu que notre ministre des Finances demande au réseau de la santé de réduire ses coûts, puis ce CIUSSS qui dit qu’il va le faire en diminuant l’embauche de ressources privées et plutôt recruter à l’étranger, j’ai tout de suite pensé à ce vieux dicton que j’ai féminisé parce que le réseau de la santé, c’est surtout des employées. Les pays où ce CIUSSS compte aller chercher sa main d’oeuvre, ils vont embaucher où, eux?