Fière végétalienne
Je viens d’apprendre que la consommation des légumineuses était jadis très répandue en France, mais que la viande les a peu à peu remplacées dans l’alimentation. Dommage. Même si je suis végétalienne, je n’ai rien contre les carnivores, si ce n’est que la viande est beaucoup trop présente dans leur menu, ce qui cause d’importants risques environnementaux.
#Vegetalisme #Vegetarisme #Environnement #Sante
Il y a déjà plusieurs années de cela, j’avais acheté l’essai de Frances Moore Lappé Sans viande et sans regrets que j’ai toujours dans ma bibliothèque.
Lors de sa parution en 1971, on parlait peu de l’impact négatif de l’élevage sur l’environnement, du gaspillage alimentaire, de végétarisme, comme le souligne la nutritionniste Louise Thibault dans l’édition du 20 août 2018 de La Presse.
L’ouvrage m’avait convaincue de devenir végétarienne, puis éventuellement végétalienne. D’une part pour des raisons de santé et d’autre part parce qu’elle m’avait fait prendre conscience que c’était ridicule de nourrir des animaux pour qu’ils nous servent de nourriture, alors qu’on pourrait tout à fait bien s’alimenter directement des céréales que nous leur donnons à manger.
Depuis lors j’ai appris, sans doute comme tout le monde, que le fait de ne pas consommer de viande ni de produits animaux, réduit significativement nos émissions de gaz à effet de serre (75% selon une étude récente), mais aussi notre impact négatif sur la biodiversité (baisse de 66 % de la perte potentielle de biodiversité).
Pour ce qui est de la santé, on peut lire, dans un article paru sur le site Web de l’Observatoire de la prévention de l’Institut de cardiologie de Montréal le 15 décembre dernier, ce qui suit:
De nombreuses études populationnelles et d’intervention indiquent que le régime végétalien est associé à une meilleure santé cardiovasculaire et à un risque moindre de maladie cardiovasculaire.
Bien sûr, un régime végétalien demande plus d’efforts au début pour s’assurer d’une alimentation bien équilibrée. Pour ma part, je me suis fiée à la pyramide alimentaire du Département de nutrition de la Loma Linda University. Je la trouvais à la fois complète et pas compliquée à suivre.
À l’adolescence, ma fille avait voulu être végétarienne mais celle qui était alors le médecin de famille avait constaté des carences en fer. Bref, dans le cas des enfants il faut faire l’effort d’encore mieux se renseigner.
Sur le site du centre hospitalier de Sainte-Justine qui est à vocation pédiatrique, on peut retrouver des conseils pour les parents qui veulent s’assurer que leur(s) enfant(s) ont une bonne alimentation. Il y est question du végétarisme ou végétalisme chez les enfants.
Je ne sais pas si ce billet vous aura été utile, mais ce que je sais, après au-delà de dix ans de régime végétalien, c’est qu’on peut tout à fait adopter ce régime et être en excellente santé, comme l’a confirmé mon médecin chaque fois qu’elle m’a fait faire des bilans de santé.
Non seulement je suis en excellente santé, mais en plus j’ai beaucoup de plaisir à concocter mes repas, tellement il y a de possibilités de recettes.
Ça aussi j’en suis fière.
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