Les cosmétiques, c'est non

Je ne me maquile plus depuis quelques années déjà. Si vous pensez que c’est pour des raisons de santé, détrompez-vous. Mais il y a tout de même de bonnes raisons liées à notre santé pour s’éloigner des cosmétiques.

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Tantôt, en lisant le Magazine de l’Iserm, je tombe sur un article à propos du triclosan, un biocide, que l’on retrouve dans certains produits cosmétiques et de soins de beauté. Si vous êtes enceintes, ça devrait vous préoccuper. Selon des recherches récentes, il pourrait affecter le placenta.

Puis, de fil en aiguille, je trouve l’article récent Substances à risque, sensibilité de la peau… se maquiller avec précaution (paru sur la version française du site The Conversation, un site où des chercheur·e·s font part de leurs découvertes et opinions à l’intention du grand public).

Sans condamner le maquillage, l’article sigé par trois professeures de l’Université Miguel Hernández, fait néammoins une sérieuse mise en garde:

On doit faire sa sélection en tenant compte de son âge, de son type de peau, de son phototype, également de la sensibilité, de l’élasticité et du degré d’hydratation de sa peau, du risque de faire une allergie après application du produit et d’autres paramètres.

Les endroits où on se maquille sont des portes d’entrée dans l’organisme de diverses substances nocives tel le triclosan, mais aussi l’arsenic, le cadmium, le chrome, le cobalt, le plomb, le mercure, le nickel…

Petite parenthèse: l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) vient de publier une étude selon laquelle l’industrie française des cosmétiques perdrait plus de 800 millions d’euros de ventes annuelles à cause de la contrefaçon. Or, cette dernière «présente des risques significatifs pour la santé et la sécurité des consommateurs.»

Peu importe que ce soit les produits originaux ou contrefaits, le risque pour la santé serait déjà une excellente raison de se passer du maquillage et autres produits de beauté.

Mais il y a une autre raiso: le sentiment d’être manipulée à la fois par les conventions sociales et par les dictats d’une industrie qui engrange des profits faramineux grâce à notre dépendance à cet artifice censé nous rendre belles et nous donner de l’assurance.

Cette dimesion psychologique est un puissat motivateur à dépenser d’importantes sommes d’argent.

La journaliste Valentine Pétry qui a analysé notre relation contradictoire avec le maquillage, a découvert que «les gens achètent toujours du maquillage, même en période de crise ou de récession, car il est associé au plaisir.»

Loin de moi l’idée de blâmer celles qui se maquillent, mais j’y ai mis fin le jour où j’ai réalisé les sommes folles que cette industrie réussisait à me soutirer à coup de slogans trompeurs.

Pour moi, c’est non.


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