Au Québec, selon les chiffres du gouvernement québécois, il y a environ 3 300 coopératives et mutuelles. C'est bien peu comparé aux 278 000 entreprises qui emploient au moins une personne. Qu'est-ce qui explique que cette forme collective d'entreprenariat ne soit pas plus répandue?
Si je devais choisir un seul mot qui décrive l'accès aux soins de santé, ce serait le mot attente. C'est aux 10 300 médecins de famille du Québec que le gouvernement actuel confie la tâche d'améliorer l'accessibilité, peut-être parce que ça lui procure un bouc émissaire? Mais au fond, si c'était plutôt la conception même de ce qui doit favoriser une meilleure accessibilité aux soins de santé qui posait problème?
Fondée en décembre 2011, la clinique d'infirmières SABSA reçoit des clientèles marginales depuis lors, tout en devant faire des pieds et des mains pour maintenir son financement, nous informent les médias. SABSA ne cadre pas dans le programme de financement des cliniques infirmières. Est-ce que ce ne serait pas plutôt les clientèles marginales qui ne cadrent pas dans l'offre de services en santé?
Dans mon billet du 12 février dernier, j'écrivais que Desjardins semble s’engager minimalement dans le soutien à une économie basée sur des «entreprises d’économie sociale. Voilà que je découvre, en lisant cet article, qu'il y a au Canada un écosystème de la finance sociale. Intriguée, j'ai voulu en savoir davantage.
Saviez-vous que le dernier Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale venait à échéance le 31 mars dernier? Saviez-vous que dans le jargon gouvernemental, inclusion économique et participation sociale (?) veut dire que vous n’êtes plus pauvre? Au fait, elle en est où au Québec, l'inclusion économique et la participation sociale?
Seule province canadienne à ne pas avoir jusqu'à présent de cadre juridique pour les couples vivant en union libre, dans l’éventualité d’une séparation ou d’un décès, le Québec compte plus de 43% de couples qui sont dans cette situation. Un projet de loi présentement débattue à l'Assemblée nationale prétend changer la situation. Qu'en est-il au juste?
Lors de consultations récentes à l'échelle du Canada, une proportion plus élevée de répondantes (51,9 %) a rapporté avoir subi l’âgisme par rapport aux répondants (39,1 %). Il s'agit d'une réalité dont on parle trop peu.
En cette journée d'éclipse solaire, j'ai voulu explorer une autre forme d'éclipse: celle des personnes qui se retrouvent seules et isolées alors qu'elles ne sont pas faites pour vivre la solitude, bien involontairement hors de portée du radar social.