Cent ans sans se plaindre !

Les plus futé·e·s d’entre vous auront reconnu un passage de la chanson Engagement de Robert Charlebois. C’est long cent ans. On fait quoi pour les meubler, toutes ces années? Et si l’on se disait que la réponse, ce n’est peut-être pas d’être plus longtemps sur le marché du travail? Parce que rallonger nos vies de salarié·e·s, c’est ce qu’on nous suggère, encore, encore et encore.

#Benevolat #Richesse #Travail #Retraite #Vieillissement #Societe #EconomieSociale

Imaginez plus de 60 ans sur le marché du travail comme le propose le Stanford Center on Longevity, selon l’article de Daniel Germain Préparons-nous à l’invasion des centenaires (Le Soleil, #paywall). La formule semble alléchante: «l’organisme préconise la formation continue et un retour sur les bancs d’école au milieu de [la] vie pour acquérir des compétences en vue d’une seconde carrière, moins éprouvante et accaparante».

Qui paierait dans nos économies financiarisées? Nous évidemment, toujours selon le Stanford Center on Longevity, par l’entremise de produits d’épargne. Je sens déjà les milieux financiers saliver!

Déjà que celles et ceux qui ont un emploi font beaucoup d’heures et, dans trop de cas, pour des salaires de famine. Peut-être qu’il serait plutôt temps de se demander comment on pourrait mieux arrimer les besoins de chacun et la richesse collective.

Mais c’est là un tout autre débat.

Là où je veux en venir, c’est qu’au lieu de rallonger les carrières à salaire, on pourrait faire en sorte de valoriser le bénévolat des personnes à la retraite, surtout qu’il y a plusieurs bienfaits associés à l’engagement bénévole.

Il me semble que ça aiderait à se sentir utile à la société. Mieux en tout cas que de rallonger le temps du travail rémunéré dans une économie qui au final sert à enrichir une minorité.

Reste à revoir le partage de la richesse.


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